Co2 in the Capture stream - Carbon capture - Novatech - CCUS

Captage du carbone en profondeur : mesurer avec précision le CO₂ dans le flux capturé.

Félix -

Rédigé par Félix Lalande-Hendershot

Représentant technique

Le 19 November, 2025

Chaque projet de captage du carbone commence par une question simple : combien de CO₂ avons-nous réellement capté, et pouvons-nous le démontrer?

Dans l’industrie canadienne du captage et stockage du carbone (CSC), la réponse doit être défendable, pas approximative. Selon le Règlement sur les carburants propres : Méthode de quantification du CO₂ capté et stocké de façon permanente, les exploitants doivent fournir des données continues et vérifiables sur la concentration, le débit et la composition du CO₂ afin de démontrer le stockage permanent.

Pour la majorité des installations, cela signifie que la surveillance du flux gazeux est devenue aussi essentielle à la performance financière qu’à la conformité environnementale. Une légère dérive de calibration ou une période de données non vérifiées peut se traduire par une perte de crédits carbone ou un échec d’audit. En bref, la précision n’est pas seulement une exigence technique : c’est une mesure de protection financière.

Pour naviguer dans cette complexité, il est utile de comprendre ce qui doit être mesuré, pourquoi cela compte et comment les analyseurs d’aujourd’hui maintiennent l’intégrité de ces données dans des conditions réelles.

Ce que vous apprendrez dans cet article :

 
 
  • Pourquoi la surveillance continue des gaz est essentielle à la conformité et à la protection des revenus en CSC
  • Comment le Règlement canadien sur les carburants propres définit les exigences de traçabilité pour le CO₂ capté
  • Où s’intègrent l’FTIR, la spectrométrie de masse et les technologies laser dans une boucle de captage
  • Les principaux enjeux de fiabilité en conditions de procédé exigeantes
  • Comment une stratégie intégrée d’analyse soutient des données défendables et financièrement sécurisantes.

Méthode et mesure .

Le flux gazeux d’une installation de CSC — de la sortie de l’absorbeur jusqu’aux sections de compression et de déshydratation — est un espace où la chimie évolue constamment. Les concentrations élevées de CO₂, les variations d’impuretés et l’humidité fluctuante exigent des analyseurs capables de suivre le procédé en temps réel.

Les installations modernes combinent plusieurs technologies complémentaires afin de bâtir une chaîne de données complète et défendable.

  • Spectroscopie FTIR (Fourier Transform Infrared)

Les analyseurs FTIR offrent une couverture large du spectre, mesurant le CO₂ ainsi que des traces comme les NOx, SOx, hydrocarbures, ammoniaque, humidité et CO. Ils sont particulièrement utiles pour surveiller la dégradation du solvant ou l’efficacité de la déshydratation, longtemps avant que les résultats de laboratoire ne puissent le détecter.

Détectez la dégradation du solvant avant qu’elle n’affecte l’efficacité du captage.


Le MAX-iR™ fournit en temps réel les signatures des impuretés clés, permettant aux opérateurs d’intervenir tôt plutôt qu’après l’arrivée des résultats de laboratoire.

  • Spectrométrie de masse (MS)

Lorsque les décisions doivent être prises rapidement, la spectrométrie de masse fournit une composition complète du flux gazeux en quelques secondes. Elle permet un contrôle précis de la chimie du solvant et de l’efficacité de compression, et le multiplexage de plusieurs points d’échantillonnage en fait une solution très économique par point mesuré.

Obtenez des données de composition assez rapidement pour agir.


Le Prima PRO fournit une analyse des gaz en temps réel, de qualité laboratoire, sur plusieurs points d’échantillonnage afin de soutenir une performance de captage du CO₂ stable et défendable.

  • Laser à diode accordable (TDL)

Sélective et nécessitant peu d’entretien, la technologie TDL cible des composants clés comme le CO₂, le CO, l’O₂, le CH₄ et la vapeur d’eau. Elle fonctionne de manière fiable même à l’extérieur, et son design sans alignement réduit les interventions et la dérive.

Adaptez votre approche TDL à vos besoins de mesure.


Les LaserGas II SP et LaserGas II MP fournissent des données stables et sélectives pour le captage du CO₂, que vous ayez besoin de mesures in situ rapides ou d’une sensibilité accrue en mode extractif.

  • Chromatographie en phase gazeuse (CPG)

Les chromatographes en phase gazeuse peuvent prélever et analyser en continu la composition gazeuse d’un procédé de captage du carbone, incluant le CO₂, l’hydrogène et d’autres composants des gaz de combustion. En séparant et en quantifiant chaque espèce en quasi temps réel, les systèmes de CPG aident les opérateurs à suivre l’évolution du solvant, à optimiser l’efficacité du captage et à détecter les dérives de procédé avant qu’elles n’affectent l’équipement en aval.

Utilisez la CPG pour obtenir des tendances de composants plus nettes.

 

Le Valmet MAXUM II fournit une lecture détaillée du CO₂, de l’H₂ et des composants des gaz de combustion pour soutenir une performance de captage stable.

  • Analyseurs infrarouges et paramagnétiques

Ces outils éprouvés assurent une stabilité à long terme pour la vérification du CO₂ et de l’O₂. Leur simplicité et leur robustesse en font des choix fiables pour la surveillance continue en milieu industriel.

Assurez des mesures fiables de CO₂ et d’O₂ avec des analyseurs continus éprouvés.

 

Les analyseurs Siemens Ultramat et Oxymat assurent des mesures stables et à faible dérive du CO₂ et de l’O₂, pour des données de conformité fiables.

Leçon tirée du terrain .

Dans une usine pilote hypothétique de captage du carbone, nous estimons que l’utilisation d’un FTIR en continu pour surveiller les indicateurs de dégradation du solvant pourrait éviter des arrêts importants causés par le décalage temporel associé aux analyses uniquement en laboratoire. Ce type de mesure en continu permet aux opérateurs de réagir aux variations du procédé au moment où elles surviennent, protégeant ainsi l’efficacité et l’intégrité des données. Cette observation du côté gaz fonctionne encore mieux lorsqu’elle est associée à une analyse en temps réel du côté liquide, où la charge en CO₂ et l’état du solvant déterminent la stabilité globale de la boucle de captage.

Points à surveiller .

La qualité d’un système de mesure dépend aussi de sa mise en œuvre

Intégrité de l’échantillon : conduites chauffées et résistantes à la corrosion pour éviter la condensation et les pertes d’absorption
Discipline de vérification : vérifications régulières de zéro et de point d’étalonnage pour démontrer la traçabilité
Alignement des données : horodatage cohérent entre analyseurs et débitmètres pour soutenir un bilan de masse vérifiable

Ignorer ces principes conduit souvent à des écarts entre le débit, la composition et les volumes stockés, soit exactement le type d’incohérences relevées en audit.

À faire maintenant .

Pour tout projet de CSC en conception ou en optimisation, commencez par cartographier votre réseau d’analyseurs selon les limites de vérification définies dans le Règlement sur les carburants propres. Repérez où les données multicomposants (FTIR ou MS) se recoupent avec des mesures sélectives et redondantes (TDL ou IR). Cette approche en couches renforce la défendabilité des données et réduit les risques réglementaires et financiers.

Réflexion .

L’intégrité du captage du carbone ne commence pas au puits d’injection, mais dans la ligne d’échantillonnage. Une mesure fiable du flux gazeux transforme chaque tonne de CO₂ capté en valeur vérifiable et déclarable.

Soyez les premiers à lire nos articles

Infolettre
Félix -

Rédigé par Félix Lalande-Hendershot 

Représentant technique

Écrivez à Félix à: lalandehf@novatech.ca

Retour en haut